mercredi 23 janvier 2013

Investiture: ce qu'on n'a pas vu à la télé

Il y a des choses dans la foule, pendant la cérémonie, qu'on ne voit pas forcément à la télé. Par exemple, les réactions du public à l'arrivée des officiels et invités.

Une des deux tribunes où s'installaient invités et hommes/femmes politiques.

Huées, hourras.
Au jeu de l'applaudimètre, Paul Ryan, député du Wisconsin et ex-futur vice-président de Mitt Romney, adversaire malheureux d'Obama, n'a pas été plébiscité. Il a même été hué, ainsi que Newt Grinwich, député de Géorgie, autre Républicain. Rien de très étonnant.
L'ancien sénateur, démocrate toujours actif, Tom Dashle ainsi que John Kerry, sénateur du Massachussetts, successeur annoncé de Hillary Clinton comme Secretary of State (ministre des Affaires étrangères): bravos nourris. Les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton, ainsi que sa femme Hillary Clinton, ont reçu des ovations.
Succès aussi pour Eva Longoria, donatrice majeure de la campagne d'Obama. Mais ce n'était rien en comparaison avec l'enthousiasme déclenché par la furtive apparition du visage du rappeur Jay-Z attendant presque anonymement parmi les invités du Président que son épouse Beyoncé ne chante l'hymne national.


L'homme dans l'arbre. Pendant toute la cérémonie, je dis bien TOUTE, y compris pendant le discours de Barack Obama, un type a gueulé des slogans et des revendications incompréhensibles (pour moi). Il était grimpé dans un arbre, derrière à ma droite, la police a encerclé le tronc mais n'est pas intervenue avant la fin, je ne sais pas pourquoi.
Bon, c'était un protestataire, ses hurlements ont gêné tout le monde, mais c'est bien le but, après tout, quand on manifeste.
Lorsque je suis sortie de la section 12 Rouge où je crêchais pendant l'événement (on doit rester à sa place, sur sa petite chaise blanche, façon sardines en boîte, au moins on se tenait chaud), des cris ont attiré mon attention (j'avais le temps: on a mis plus d'une heure à évacuer la zone au pied du Capitole). L'homme se faisait arrêter devant la foule remontée contre lui.


J'avoue avoir ressenti un certain malaise. Les gens l'invectivaient. S'ils avaient pu le lyncher, je crois qu'ils l'auraient fait...

Hors Connection. Dès 10h, ma 3G a flanché. Là où je me trouvais, au milieu des spectateurs, pas de wifi non plus, ni d'électricité. A la fin de la cérémonie, mon téléphone portable, sur lequel j'essayais avec beaucoup de mal, de poster quelques infos était déchargé. J'aurais aimé en envoyer d'avantage, ainsi que des tweets (je n'en ai fait que trop peu). Quelques temps plus tard, c'était au tour de mon appareil photo. Faire du reportage en direct sans outils, c'est un peu compliqué. Je me suis donc résignée à vivre complètement le spectacle comme une spectatrice ordinaire. A ne pas faire d'interviews (qui font immanquablement louper ce qui se passe à qui les mène). A raconter à la première personne.

Play-back. Et pour corser le tout, Beyoncé a chanté l'hymne national en play-back! L'info est arrivée sur les sites Internet hier après-midi. Ah ben, merci!

Photos. Voilà ma récolte du week-end.



























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