mardi 22 janvier 2013

Des banquets et des bals

Ma voisine de bus n'arrête pas de bailler. Elle s'est couchée à 2h du mat, parce qu'elle s'est rendue à l'un des multiples bals donnés dans la capitale le soir de l'investiture. A partir de 18h, Washington = Beat Machine, parquet à valser.

Ma voisine est allée au bal du Black Caucus, le groupe des Africains-Américains membres du congrès. La coloc' d'Agnès à celui d'Atlanta d'où elle est originaire. Il fallait porter une robe du soir.
A chaque bal son parterre d'invités plus ou moins prestigieux et sa programmation de stars de la chanson ou du spectacle. Si l'accès à l'investiture est en principe gratuit (mais il faut s'y prendre super à l'avance sur Internet, et certaines places se sont revendues plusieurs milliers de dollars en 2009!), l'accès aux bals est payant.

Cette année, il n'y avait que deux bals officiels (au lieu de 40 en 2009), pour alléger le budget des festivités. Un seul étant ouvert au public: le bal de l'investiture. Officiellement, les billets ne dépassaient pas les 60$. Mais les petits malins qui les revendaient ont fait monter les prix, comme c'est le cas pour tous les grands événements ici (pour aller aux matches, de basket, foot, ou baseball, il faut payer plusieurs fois le prix établi par les organisateurs, la loi de l'offre et de la demande).

D'autres personnes achètent leur place à un banquet, qui sert aussi à récolter des fonds.
Le "luncheon" du président, lui, comprenait 200 invités, membres de la cour suprême, du Cabinet, et du congrès, démocrates et républicains. Ils ont mangé du homard cuit à la vapeur, du bison et de la tarte aux pommes avec de la glace.

1 commentaire:

  1. tata claire a retrouvé son style et ses articles. Très très intéressant.
    je ne dirais qu'un mot, vive tata, présidente des bloggeuses.

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